Le zéro déchet numérique existe-t’il ?
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Le zéro déchet numérique existe-t’il ?
Conférence en partenariat avec Advanced Mediomatrix .
A l’heure où le secteur numérique est de plus en plus challengé sur son empreinte environnementale, nous présenterons les principes de l’éco-conception et comment l’appliquer auprès des infrastructures et services numériques. Depuis les datacenters comme celui déployé par Advanced Mediomatrix aux services numériques grand public ou professionnels.
Des équipements numériques partout ! Au coeur même de la dématérialisation, nous utilisons un nombre toujours croissant d’objets numériques. Si en tant que technophile nous pouvons nous en réjouir, il convient également de se poser quelques questions sur les bonnes pratiques que nous pouvons adopter pour accompagner nos usages du numérique. Ces bonnes pratiques seront éclairées par le cycle de vie de ces objets et, présentées de manière très conviviale, vous aurez immédiatement envie de les adopter !
Le numérique est un outil mis aux services de nos objectifs de communication, de nos enjeux marketing, de nos modèles économiques. Toutefois, se lancer dans une démarche de sobriété numérique dans un but de responsabilité, tant envers l’individu que la planète, implique donc de prendre en considération de nouvelles contraintes, de nouvelles pratiques.
Comment concevoir des outils numériques qui réduisent leur empreinte environnementale et répondent à des objectifs de communication ? De quoi parle-t-on quand on parle de sobriété numérique, de web low-tech ? Quelle approche de la communication, du marketing, du business dans un environnement numérique contraint ?
Le secteur du bâtiment est l’un des plus émissif en gaz à effets de serre, du fait des matériaux employés pour la construction et tout au long de l’exploitation. Ainsi, les concepteurs, qui pilotent les performances de millions de m² d’ouvrages neufs ou réhabilités, ont-ils un levier d’action immense pour le respect de notre trajectoire climatique. Depuis plus de 20 ans, l’agence AREP œuvre à la conception de gares et plus généralement d’infrastructures au service de villes et territoires résilients : l’occasion de montrer comment l’outil numérique est un appui à la conception vertueuse.
Notre intervention sous forme de témoignage client a pour objectif de présenter un premier retour d’expérience concret sur l’apport de l’IA pour l’optimisation du fonctionnement d’un réseau de chaleur urbain.
Exploitant des données historiques conséquentes de fonctionnement du réseau ainsi que prévisionnelles telles que la météo, le modèle prédictif a permis d’apprécier en avance la demande de chaleur et ainsi d’anticiper le stockage énergétique et la montée en puissance des chaudières biomasse.
La prévision est alors transmise au système de supervision du réseau, avec pour effet de réduire au maximum l’utilisation des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables. L’émission des gaz à effet de serre s’en trouve aussi réduite.
Energiency est un éditeur de logiciel spécialisé dans l’analyse de la performance énergétique dans l’industrie. Créée en 2013, la société emploie 20 collaborateurs et intervient dans des secteurs variés de l’industrie (automobile, papier, agro-alimentaire, chimie, mécanique, sidérurgie, …).
Au cours de cette conférence seront présentés des exemple d’application des modèles d’intelligence artificielle (digital twin) pour réduire la consommation d’énergie des sites industriels, une manière concrète de réunir performance environnementale et performance économique.
Après avoir passé plusieurs années à travailler sur l’écologie numérique, Inès Leonarduzzi explique pourquoi le progrès écologique et social ne peut se passer de la technologie.
Le numérique, comme toute ressource sur terre n’est pas infini, il est donc indispensable de l’imaginer à travers son cycle de vie, comme pour un train.
La conception responsable de service numérique est l’enjeu d’un numérique durable.
La pensée magique accompagne le développement fulgurant du numérique dans nos sociétés. La prise de recul n’est plus autorisée. Pire, la pensée dominante voudrait nous faire accroire que le numérique est associé à l’écologie. Or, l’industrie des Technologies de l’Information et de la Communication est l’un des secteurs industriels les plus polluants et destructeur de la planète. Les injonctions à se diriger vers le « tout numérique » sont l’objet de manipulations, où les véritables motifs sont cachés : cachée la tentative de sauvegarder coûte que coûte un système qui nous entraîne vers le chaos, caché le fait que l’enfant est désormais considéré comme un consommateur plutôt que comme un apprenant… Cette conférence aura pour but de déconstruire cette pensée magique.