Conférence : Influenceurs, micro-influenceurs, qui a vraiment de l’influence ?

What’s happening… avec l’influence ? C’est la question à laquelle Laurent Buanec, Directeur Génération Adjoint de Twitter France a apporté des réponses, ce jeudi 12 septembre après-midi.
Ces deux dernières années, l’influence a explosé en popularité et connu de nombreuses de dérives, sans que ces pratiques n’aient rien de nouveau toutefois, étant déjà connues des émissions de téléréalité par exemple. Des dérives qui représentent une perte financière colossale dans ce business, et qui étonnent, quand l’idée initiale de l’influence reposait sur la confiance et la transparence, une belle idée en somme. Mais le terme a subi des confusions et l’influence est désormais trop souvent assimilée à défaut à la popularité.
Sur Twitter le modèle de l’influence est basé sur la conversation. Les échanges et les partages y sont nombreux, rapides, et la chambre de discussion créée fait écho et donne de la résonance aux discussions. Entre influences de masse (personnalités marquantes) et masses influentes (niches de sujets en particulier), les tweetos influencent… et voyagent. Car les tweets vont au-delà de la plateforme : cités dans des articles de journaux, des blogs, buzzés par le biais des hashtags, de retweets, de likes… Twitter fait preuve d’une grande capacité d’influence, peu importe le nombre initial de followers, pour laquelle la plateforme est convaincue que l’influence doit être collective, non individuelle, authentique, pas transactionnelle, et surtout engagée, jamais neutre. A la différence des autres plateformes de social media, Twitter suggère d’abandonner le regard autocentré pour considérer ce qu’il se passe dans le monde, en temps réel, vrai défi de l’influence.
De nombreux exemples de personnalités, comme Jérôme Jarre ou Stéphane Richard, ont été cités au cours de cette conférence démontrant que la popularité de ces dernières était mise au service de causes et problématiques contemporaines, pour influencer les comportements des internautes et ce, dans le bon sens. Une utilisation pertinente de l’influence, qui montre les avantages du marketing d’influence. Mais ce n’est pas le seul : contourner les adblocks, augmenter le référencement naturel, ramener la confiance envers les produits, accroître la proximité quelle que soit la génération cible et le langage utilisé… L’influence se révèle être un levier très efficace que ce soit pour une entreprise, une association, une collectivité… Pour peu, toutefois, que les fondamentaux soient respectés : partenariats de qualité, de long terme, sur de bons produits capables de déclencher des conversations, qui intègrent CEO et marque employeur, et qui font sens. A bon entendeur !